Déjà, il commence de manière formidable en offrant tour à tour un petit moment d'émotion à Sally, Fushes puis Noho, qui baissent la garde et confient leurs échecs. Juste avant de disparaître complétement, les trois arrêtent de devenir des pantins en 2D qu'on trimballe de droite à gauche et redeviennent de vrais personnages, capable de nous toucher. Et avec le recul, c'est vraiment ce qui a manqué à la série, sur sa fin (disons minimum les deux dernières saisons) : de l'empathie pour ses protagonistes. Ensuite, chacun quitte le navire de manière sèche (Noho et Barry, himself dans une scène culte) ou imprévue et réussie (Fushes), tandis que Gene continue sa chute sans fin. Seule Sally semble s'en sortir, mais on comprend que si elle rencontre enfin le succès qu'elle attendait depuis le début, elle reste toujours trop accro à ce que les autres pensent d'elle, mais surtout semble ne plus jamais pouvoir faire confiance en un homme pour sortir avec.

Puis, pour enfoncer le clou, on nous propose un remake accéléré du show, qui falsifie totalement l'histoire et donne à Barry le beau rôle, au grand plaisir de son fils orphelin, offrant un nouveau moment étrange d'émotion.